Édito : Le danger

Lion qui se lèche les babines. Par designerpoint, Pixabay License / https://bit.ly/3lJorWo Par designerpoint, Pixabay License / https://bit.ly/3lJorWo

Si vous aimez l’adrénaline et les sensations fortes, vous êtes au bon endroit. Toxine, animaux dangereux, maladie, métier à risque… vous allez explorer page après page de multiples formes de danger. Très sobrement, on pourrait le définir par tout ce qui menacerait la sûreté ou l’existence. Toute source potentielle de dommage, de préjudice ou d’effet nocif à l’égard d’une personne. Ici, vous ne serez pas déçu et passerez par toutes sortes de sentiments.

Pour les plus timides d’entre vous, une question s’impose. Le danger n’est-il pas source d’intérêt, de motivation ? N’est-il pas le moteur qui nous permet chaque matin de trouver les ressources pour braver un quotidien aux tendances moroses et répétitives ? Telle l’inconnue dans l’équation de notre vie, n’est-il pas la donnée qui parvient à nous faire réaliser sa fragilité, son importance ? Car sans danger, la sécurité serait un acquis permanent, vide de sens et de crédit. Comme la lumière provient des ténèbres, « les dangers de la vie font sa valeur », dixit le grand dramaturge grec Eschyle, maître de l’angoisse et de la tension.
Mais soyons cartésiens. Le danger reste une menace, et y faire face nécessite du courage, ou de l’inconscience. Alors si l’une de ces vertus vous donne la force de tourner la page, tâchez de savourer chaque ligne, chaque virgule de ce périlleux mais non moins passionnant 29e numéro de l’Octopus. Le retour à votre zone de confort n’en sera que plus divin.

Valentin Boero


Au sommaire de ce numéro :