Édito : Le mouvement

Tout commence par un mouvement. Ne dit-on pas que le jour se « lève », à l’instar de ceux qui ouvrent les paupières et sortent de leurs lits pour affronter un nouveau morceau de calendrier ? Voir le jour est un mouvement. À peine expulsés dans l’existence, nous gigotons déjà, mus par les battements d’un cœur dont le rythme trahit les remous de notre âme. Cette âme, nous la rendons à l’issue de la vie : seulement alors, au point mort, on s’arrête.

Tout commence par un mouvement. Un premier pas de danse, un premier coup de pinceau, une page que l’on tourne… Les symphonies aussi. L’art nous meut et nous émeut, époque après époque, courant après courant.

Tout bouge, tout le temps. Des cœurs qui bougent dans des corps qui bougent et forment des familles qui font société. Une nature où tout remue, des électrons aux mégalithes en passant par les plantes et l’eau. Tout ce beau monde est supporté par notre planète la Terre, qui tourne sur elle-même et autour du Soleil, au sein d’une galaxie qui se déplace aussi dans un univers en rapide expansion. Tout bouge, même le temps, qui défile tantôt vite et tantôt lentement.

Si le vertige ne vous a pas déjà paralysé, plongez dans ce numéro et découvrez dans ses lignes le mouvement sous toutes ses formes : bio, géo, techno, cosmo, socio logique et bien sûr, physique. Pour ce faire, un simple geste : sur papier ou sur écran, changez de page, et bon voyage.

Marine Boulvard

Au sommaire de ce numéro :

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