L’amour est un vaste sujet et nous sommes bien arrogants à la rédaction de l’Octopus en espérant en faire le tour avec un simple numéro. Je dois avouer ne toujours pas avoir saisi ce que c’est et je blâme le mot même pour cette incompréhension. L’amour est ambigu et doté de beaucoup de nuances qui nous perdent. L’amour résiste à la conceptualisation, pour Voltaire : « Il y a tant de sortes d’amour que l’on ne sait à qui s’adresser pour le définir ». L’amour est polysémique et les grecs possédaient plusieurs mots pour différencier notre façon d’éprouver l’amour ; comme Éros, le désir sexuel, ou encore Philia pour l’amitié, l’amour familial, la joie de la complétude ou encore Agapè pour l’amour altruiste de son prochain.
On dit que l’amour est une émotion et que celle-ci en est la maîtresse de nos pensées, de nos actions et de notre avenir. Mais l’amour c’est aussi une affaire de biologie, on emploie le terme de « faire l’amour » pour désigner l’acte sexuel. L’amour est-il simplement une stratégie avec pour unique but la reproduction ? Non, l’amour est au centre de nos vies et cette omniprésence continue de nous fasciner. La majorité des chansons, des poèmes et des histoires parlent encore d’amour. Nous sommes obsédés par celui-ci.
Il existe aussi l’amour propre, mais l’amour c’est aussi un élan vers l’autre et dans ce numéro nous vous partageons notre amour pour le journalisme.
Marlène Mezache
Au sommaire de ce numéro :
- Mosaïque : Passions animales
- Tinder et la mécanique du cœur
- Peut-on mesurer l’amour ?
- La société contemporaine en peine de cœur
- La Saint-Valentin : C’est l’histoire d’une louve, d’un ours et d’un couple d’oiseaux…
- Amor y amistad
- Prématurés : quand l’amour des parents les sauve
- Tu pues mais je t’aime ?
- Je l’aime à mourir
- L’origine épicée du cœur disparu
- L’amour se construit autant que le bonheur se préserve
- Culture : In the mood for love ?
- Gages d’amour autour du monde
- Nouvelle : Le thé des émotions
- Parades nuptiales animales : ces bêtes de scène
- Ils vécurent heureux… mais juste le temps de faire un enfant.