La qualité d’une relation amoureuse dépend entre autres du temps qui y est consacré et influence le bien-être personnel. Dans leur étude parue en 2019 et menée par la « Society for Personality and Social Psychology », Nathan W. Hudson et al. ont cherché à soutenir ces hypothèses. En effet, on sait depuis un certain temps que les relations proches et positives ont souvent été décrites comme un besoin humain fondamental. Le socio-psychologue David Myers qualifie le lien entre relation et bien-être de « Vérité profonde ». Notons que dans leur recherche, les scientifiques séparent le bien-être « expérientiel », qui peut se rapporter à un effet momentané, et le bien-être global, qui se rapporte à la satisfaction d’une vie dans son ensemble. Les résultats de leur étude montrent que ce qui va faire pencher la balance du bien-être, quel qu’il soit, est la qualité et le temps investi dans la relation amoureuse. Si la qualité est bonne et le temps consacré important, alors le bien-être global et le bien-être expérientiel des conjoints seront important. À l’inverse, des relations de mauvaise qualité ou « neutres » seraient en moyenne plus nuisibles pour le bien-être qu’un célibat. Évidemment, ces résultats montrent des corrélations qui restent basées sur des moyennes. Ainsi, ils ne doivent pas être pris pour immuables. Toutefois, ils semblent suggérer que la qualité des relations est un élément essentiel pour comprendre comment les relations impactent le bien-être.
Ewen J.
Sources:
- HUDSON, Nathan W., LUCAS, Richard E., et DONNELLAN, M. Brent. The Highs and Lows of Love: Romantic Relationship Quality Moderates Whether Spending Time With One’s Partner Predicts Gains or Losses in Well-Being. Personality and Social Psychology Bulletin, 2020, vol. 46, no 4, p. 572-589.