Édito : invitation au voyage au cœur du temps

Si je vous parle d’hier et de demain, de souvenirs et d’Histoire, de changements et de transformation, de la vie et de la mort, de l’infini et du vertige que provoquent les aiguilles des horloges, un mot résonne sûrement en vous comme un métronome : le temps.

Voilà un concept fascinant et mystérieux auquel personne n’échappe. Le temps est une notion abstraite. Le temps n’est nulle part. Mais si l’on observe le monde qui nous entoure, de la graine qui germe à la fleur qui flétrit, de l’enfant qui grandit à nos fronts qui se rident, le temps se matérialise sous nos yeux, exerçant son emprise inexorable et cruelle sur chaque chose de la vie. Et pourtant, si le temps n’était pas, la vie ne pourrait être.

« Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus » écrivait le philosophe Saint Augustin. Comme lui, nombreux sont ceux qui ont tenté de répondre à cette question. Et il existe autant de réponses que de penseurs.

Un biologiste vous parlerait d’horloges internes, de molécules et d’espérance de vie ; un physicien évoquerait la relativité générale, les électrons et la gravité ; un psychologue mentionnerait la subjectivité de la perception du temps ; un sociologue vous présenterait comment les sociétés s’organisent autour du temps. Et si c’est à moi que vous posiez la question, alors je vous proposerais d’ouvrir ce numéro de l’Octopus.

Ne perdez pas de temps : tournez ces pages. Prenez votre temps tout au long de ce voyage. Qu’il vous divertisse, vous instruise, et vous inspire. Tout comme le temps a inspiré les auteurs de ces pages et bien d’autres poètes, artistes et scientifiques à travers les âges.

Bonne lecture !

Lucie Terral

Au sommaire de ce numéro :

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