Du sport pour relâcher la pression

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Que signifient ces mystérieux chiffres annoncés par le médecin lors de la prise de la tension artérielle ?

Le cœur agit comme une pompe propulsant le sang dans les artères, apportant de l’oxygène à tout l’organisme. La pression artérielle (PA) est la force exercée par le sang sur la paroi des artères.
La PA est mesurée en cm ou mm de mercure (Hg). Le bras est enserré d’un brassard gonflé pour entraver la circulation sanguine relié à un tensiomètre. Lorsque les pulsations se font entendre au stéthoscope, on relève le chiffre sur le tensiomètre correspondant à la pression systolique. Usuellement comprise entre 9 et 14 cmHg, elle correspond à la contraction du ventricule gauche du coeur. Le bruit disparait une fois le brassard relâché. La valeur associée est celle de la pression diastolique (entre chaque contraction) et doit être située entre 6 et 9 cmHg. La notation usuelle est la suivante : 12/8.
Un tiers de la population française souffre d’hypertension artérielle (HTA), soit une PA supérieure à 14/9. La pratique d’un sport d’endurance associée à des mesures hygiénodiététiques (consommation d’alcool et de sel modérée ou encore arrêt du tabac) est recommandée, en complément ou non d’une thérapeutique adaptée.
Selon un article publié dans le British Journal of Sports Medicine en 2015, regroupant les résultats de 16 études, il n’y a pas de différence significative entre les athlètes et les non sportifs concernant la valeur de leur tension. En effet, même si la pratique sportive aide à la réguler pour la population souffrant d’HTA, les sportifs avaient en moyenne une PA plus élevée dans sept des études, et plus basse dans neuf d’entre elles.

Agathe Delepaut & Léna Pedon