Le nombre d’or serait la proportion qui suscite un sentiment de perfection immédiat chez l’homme. Symbole d’harmonie et d’équilibre, on le retrouve même sur un visage humain. Qu’en est-t-il du votre ?
Dans la Grèce antique, les érudits se confrontaient déjà sur l’existence ou non du nombre d’or, une proportion parfaite que l’on retrouve dans le domaine scientifique mais aussi esthétique. Définit par la lettre grecque φ (phi), il vaut environ 1,618.
La Pyramide de Khéops et la cathédrale Notre-Dame-de-Paris en architecture, les ailes d’un papillon et la coquille d’un escargot dans la nature, la divine proportion explique toutes ces formes harmonieuses. De même pour le corps humain, les plus chanceux d’entre nous ont des traits se reposant sur le nombre d’or, les autres peuvent essayer de s’en approcher grâce à la chirurgie esthétique.
Vous voulez découvrir si vous avez été gâtés par la nature ? Il vous suffit de calculer quelques rapports de longueur sur votre visage. Par exemple, divisez la longueur de votre visage par sa largeur, et si le résultat approche 1,6, vous êtes mathématiquement beau. De même avec la longueur de votre bouche et la largeur de votre nez, ou encore la distance entre vos pupilles et la distance entre vos sourcils.
J’ai fait les calculs avec mon visage, et le résultat est sans appel : je ne suis pas une belle personne ! Heureusement que le charme de quelqu’un ne se retrouve pas uniquement dans les chiffres…
Un ancien chirurgien esthétique de Californie, Stephen R. Marquardt, a créé un modèle de ces traits parfaits avec un masque de beauté, inspiré du nombre d’or. Il se superpose exactement aux visages des plus belles femmes, quelles que soient leurs cultures et leurs ethnies. Le médecin a même bâti une fondation dans ce but. Selon lui, l’espèce humaine a dans ses gènes une image archétypale de ce que à quoi les autres humains devraient correspondre.
Actuellement, des chirurgiens esthétiques californiens utilisent ce masque pour réduire au maximum tous les risques d’erreurs lors de leurs opérations.
Le nombre d’or est omniprésent dans la nature, et l’homme s’en sert encore pour se rapprocher le plus possible de l’harmonie naturelle.
Il est certain qu’on ne saurait réduire le sentiment de beauté à un simple rapport arithmétique, le charme et l’attirance sont avant tout soumis à la subjectivité de chacun.
Léna Pedon