Le premier téléphone compatible 3G, permettant l’accès à Internet haut-débit depuis l’extérieur, a été commercialisé en 2003 par Nokia. Aujourd’hui, 65 % de la population française possède un smartphone et l’utilise pour surfer sur Internet, utiliser les réseaux sociaux… Difficile pour notre génération d’imaginer une vie sans ce gadget devenu indispensable. Mais comment nos téléphones font-ils pour nous donner accès au web, peu importe où l’on se trouve ?
Sur tout le territoire français sont installées des antennes-relais, qui émettent et captent des ondes électromagnétiques. Chaque antenne peut couvrir une zone allant de 1 à 30 kilomètres, appelée cellule, c’est le réseau cellulaire. Les antennes sont réparties de telle sorte que l’ensemble du territoire (ou presque) soit couvert. Chaque téléphone mobile est connecté à l’antenne la plus proche, elle-même connectée à l’opérateur mobile grâce à des câbles de cuivre ou à la fibre optique. Lorsqu’on appelle quelqu’un, notre voix est transformée en signal radio puis est envoyée à l’antenne la plus proche qui transforme ce signal en signal électrique, le transmet à l’opérateur, qui lui-même le transmet à l’antenne-relais la plus proche du destinataire, pour qu’enfin le mobile du destinataire reçoive le message. Pour aller sur Internet depuis un mobile, le fonctionnement est quasiment le même : le téléphone se connecte à l’antenne-relais la plus proche, et s’identifie chez l’opérateur grâce au numéro de la carte SIM et au numéro IMEI du téléphone (un numéro unique pour chaque portable qui permet notamment de le tracer en cas de vol). Une fois le smartphone identifié, il peut alors émettre et recevoir des données grâce au réseau cellulaire de son opérateur. Ce dernier agit alors comme un fournisseur d’accès à Internet. On peut ainsi lire ses mails n’importe où, consulter la météo… Des choses qui nous semblent banales et acquises, mais qui ont demandé de nombreuses années de recherches et de mises en place d’infrastructures !
Alice Thomas
Illustration : Alice Thomas