Déesses de l’amour… et des MST

Connaissez-vous Vénus et Aphrodite ? Ce sont les déesses de la beauté, du désir et de l’amour chez les Romains et les Grecs. Aujourd’hui, leurs noms sont restés associés au désir, au sexe… et à ses conséquences ! Au XVIIIe siècle, Aphrodite inspira le terme aphrodisiaque, dont l’étymologie signifie littéralement « qui a la propriété d’exciter aux plaisirs de l’amour ». Son alter-ego romain inspira le mont de Vénus sur lequel Brassens aimait « faire de l’alpinisme ». En anatomie, cela désigne la partie du bas ventre de la femme, légèrement au-dessus du pubis : elle forme un petit monticule, d’où son nom. Mais au XVIe siècle, Vénus donna aussi son nom aux maladies vénériennes : « relatif aux plaisirs de l’amour ». Voltaire aurait dit « Vénus est un nom charmant, vénérien et abominable ».

Antonin Cabioc’h