Le 8 Janvier dernier, l’association des professeurs à la retraire de l’état de Californie
écrivait une lettre ouverte à Apple pour exhorter la multinationale d’endiguer le
phénomène d’addiction au téléphone chez les enfants. C’est dire à quel point l’impact à
long terme des technologies inquiète.
On peut le constater dans le métro, dans la rue, entre amis… Le téléphone aujourd’hui, a
pris une part considérable de notre vie. N’avez-vous jamais ressenti de malaise en
constatant qu’autour de vous, tout le monde a les yeux rivés sur son écran ?
C’est parce que ce petit gadget qui tient dans la main est bien plus qu’un téléphone. Il
nous donne l’heure, nous permet d’être connectés à nos proches en direct, de consulter
les actualités, d’écouter de la musique, de jouer, de faire du shopping… Pas évident alors
de s’en passer. On comprend alors l’inquiétude de ces professeurs américains, car
l’addiction existe bel et bien. A tel point qu’il existe même une maladie pour ceux qui
sont incapables d’en décrocher. La nomophobie, l’addiction au téléphone portable, est un
phénomène répandu puisqu’une étude a montré que 78% des moins de 25 ans se
déclarent accros à leurs téléphones. Vous souffrez du syndrome de la vibration
fantôme ? Vous dormez avec votre téléphone ? Vous avez toujours un chargeur sur
vous ? Vous évitez les endroits sans réseau ou sans Wifi ? Alors c’est sûr, vous êtes
touchés par ce mal 2.0
L’équipe de l’Octopus est partie enquêter dans le campus pour faire un état des lieux de
cette addiction parmi les étudiants de Paris Diderot. Des résultats encourageants qui
montrent que finalement… On peut faire sans !