Édito : La mort

dessin de la faucheuse lisant le dernier numéro sur le froid de L'Octopus, le tout sur des crânes Par Cyllane Claire

« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » Si ces mots, écrits par le poète Alphonse de Lamartine il y a plus de deux siècles, ont survécu aux délétères atteintes du temps, c’est que chaque cœur peut témoigner de leur véracité. Qui aura pleuré son grand-père, qui son amie, qui son amoureux. 

Elle peut être réelle et soudaine ou philosophique et imagée (ne parle-t-on pas de petite mort ?). Qu’il s’agisse de celle d’un proche, d’une langue, de l’esprit ou des sentiments, elle est un dénominateur commun des cultures humaines. Qu’est-ce que c’est, mourir ? Nos proches disparus nous attendent-ils derrière ces portes qui ne se franchissent que dans un sens ? Qu’y a-t-il après ? Pour répondre à ces questions vieilles comme le monde, chaque culture a fait naître sa propre mythologie, ses propres rites. Refusant l’aspect absolu de la mort, toutes s’accordent à croire en la présence d’un au-delà. Atteste de cette universalité, le concept de cimetière, accueillant même nos amis à quatre pattes.

Alors, que le concept vous soit familier ou par simple curiosité, plongez dans ce numéro, il est à se damner.

Arthur-Apollinaire Daum


Au sommaire de ce numéro :

  • C’est quoi la mort ?